Journée mondiale du sida – 1er décembre 2017 : "Tout le monde compte"

Journée mondiale du sida – 1er décembre 2017 : "Tout le monde compte"

Journée mondiale du sida - tout le monde compte


KINSHASA, 01 DECEMBRE 2017 -- En complément de la campagne pour la Journée mondiale du sida 2017, qui fait la promotion du thème du "droit à la santé", l’OMS veut souligner l’importance d’atteindre l’objectif de la couverture sanitaire universelle au bénéfice des 36,7 millions e personnes vivant avec le VIH ainsi que de l’ensemble des personnes touchées par l’épidémie.

Sous le slogan "Tout le monde compte", l’OMS défend l’accès des personnes qui en ont besoin à des services de soins et à des produits sûrs, efficaces, de qualité et abordables, qu’il s’agisse de médicaments, de produits de diagnostic ou d’autres produits de santé.
 

Message de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso MOETI à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2017

 

Ce 1er décembre, au moment où nous célébrons la Journée mondiale de lutte contre le sida, sur le thème « Ma santé, mes droits », je tiens à partager avec vous l’histoire d’Alex, un lycéen de 14 ans qui vit avec sa grand-mère à Douala (Cameroun). Il a été diagnostiqué séropositif en 2016, une année après le décès de sa mère, des suites de tuberculose. « Ma famille m’a soutenu, m’a donné de l’amour et des soins ; les médecins m’ont donné des médicaments. Les médicaments me permettent de vivre une vie normale et renforcent mon organisme. J’aime aller à l’école, étudier et j’espère un jour devenir médecin pour pouvoir soigner d’autres personnes séropositives », a indiqué Alex.

Tout comme Alex, chaque être humain a droit à la santé, quels que soient son âge, son sexe et son lieu de naissance. La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida souligne que chaque personne compte dans l’effort visant à réaliser des progrès plus rapides et plus durables pour assurer une couverture sanitaire à toutes les personnes vivant avec le VIH.

L’on espère mettre fin au sida dans la Région africaine d’ici à 2030. En effet, à la faveur de l’expansion rapide du traitement de l’infection à VIH et des interventions existantes de prévention de cette infection, le nombre de décès liés au sida dans la Région a diminué de moitié, voire plus, passant de plus de 1,5 million de décès en 2005 à environ 720 000 décès en 2016. Pour la première fois, plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH en Afrique ont accès au traitement du VIH, ce qui a sauvé la vie à près de 14 millions de personnes avant la fin d’année 2016. La Région est donc sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de mettre 23 millions de personnes sous traitement d’ici à 2020.

Il s’agit là d’une avancée majeure, mais le droit à la santé pour tous n’est pas encore devenu une réalité. Les jeunes, en particulier les jeunes femmes, restent exposés à un risque élevé de contracter le VIH.

Les enfants sont souvent oubliés, et l’on ne parvient pas toujours à atteindre les populations clés telles que les professionnels du sexe, les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les consommateurs de drogues injectables, et les hommes sont aussi laissés pour compte. Les pays des sous-régions de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale restent à la traîne par rapport au reste du continent. L’OMS et ses partenaires travaillent avec ces États Membres à mettre en oeuvre des plans de rattrapage, afin d’accélérer le traitement du VIH.

Près de 1,2 million de personnes ont contracté le VIH dans la Région africaine en 2016. Selon les estimations, six millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissent toujours pas leur statut sérologique. Près de 12 millions de personnes vivant avec le VIH n’ont pas accès au traitement antirétroviral, et plus de la moitié des personnes sous traitement anti-VIH ont encore des niveaux détectables du virus. Ce constat renforce l’impérieuse nécessité de mettre les services de prévention et de traitement du VIH à la disposition de toutes les personnes qui en ont besoin. Au moment où nous envisageons de mettre fin au sida à l’horizon 2030, nous invitons instamment tous les États Membres à placer la santé et les droits des personnes vivant avec le VIH au coeur de la riposte, afin de pouvoir atteindre toutes les communautés laissées pour compte.

Il faut investir davantage dans la santé et l’éducation des adolescents et des jeunes femmes en vue d’accroître leur accès aux services et de réduire leur vulnérabilité à l’infection par le VIH.

L’OMS recommande aux pays d’adopter de nouvelles approches telles que l’autodépistage pour toucher un nombre accru de personnes et d’accélérer les interventions de prévention efficaces telles que l’utilisation des préservatifs.

En outre, la mise à disposition systématique de médicaments plus récents et plus sûrs, la réorientation de la prestation de services pour cibler des populations spécifiques et le renforcement des systèmes d’information stimuleront les progrès vers l’atteinte des objectifs. Je lance un appel à toutes les communautés pour qu’elles adoptent les innovations qui accéléreront l’élan vers l’avènement d’une génération sans sida.Tous les êtres humains ont droit à la santé. L’OMS continuera d’apporter son appui aux États Membres pour intensifier les services de lutte contre le VIH, afin de donner à tous le droit à la santé et de veiller à ce que nul ne soit laissé pour compte.

 

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